Descripción
Á la fin du deuxiéme millénaire, on parle souvent de «la fin de l'histoire», c'est-á-dire la fin des idéologies et des luttes politiques et sociales. Selon ceux qui avancent cette idée, les techniques gouverneront la planéte. Dorénavant, l'étre humain pourrait, gráce aux réseaux informatiques,établir n'importe quel type de communication d'un coin du monde á l'autre. On n'habite plus á Québec ou á México, mais dans le «village mondial». En méme temps, la légendaire consigne franqaise liberté, égalité, fraternité, le cri donquichottesque de justice, et la lutte Internationale pour la démocratie et l'équité, paraissent avoir été déposés dans l'armoire aux souvenirs. Les cercles de pouvoir semblent avoir fixé de nouveaux objectifs universels: modernisation, compétitivité et efficacité. Les moyens
pour y accéder sont la mondialisation, la dérégulation étatique et la
productivité. Une partie de ees objectifs n'impliquent pas nécessairement des valeurs destructives. Qui peut étre contre une meilleure communication entre les gens? Qui peut s'objecter au développement de sociétés plus modernes, plus efficaces et plus productives ? La discussion autout de la recherche d' un nouveau paradigme socio-économique ne remet pas en question la nécessité du progrés, mais les moyens d'y parvenir.