Perspectivas profissionais de estudantes de escola pública: um olhar bioecológico.

Abstract

This thesis sought to understand, from the perspective of the Bioecological Theory of Human Development (TBDH), the conditions of possibility offered to third-year public school students for the construction of perspectives in professional decisionmaking. It is understood that the preparation for the professional field represents a psychic and social mark, an ecological transition in the access to adult life. This study was developed in the midst of the COVID 19 pandemic and focused on the person (student) and the school context in which the multiple proximal relationships are developed that forge possible identifications in the construction of perspectives for the future. Thus, we sought to know the school environment and the elements present in it regarding the training of students for the construction of professional decision-making; understand how the proximal processes experienced by students in the school environment interact with their identity repertoire in the process of professional training; and to analyze school and family interactions, from the point of view of students, in their processes of developing autonomy for professional decision-making. The research method was qualitative, built from an ecological insertion in the school. The participants were six third year high school students, the principal, a teacher and an employee. The inclusion criteria were: being students in the third year of high school, aged between 18 and 21, with regular attendance at school. E For the other participants, working with high school classes for at least six months. And the exclusion criterion used for all was: having some important cognitive difficulty to be observed in the initial rapport. A biosociodemographic questionnaire was used as an instrument for data collection, and, as a technique, the individual semi-structured interview with each participant, in addition to the records of the researcher's logbook. The collection data were organized and analyzed from the TBDH Systems: micro, meso, exo, macro and chronosystem. The results pointed to a gap in the field of Vocational Guidance in the public school system, with the absence of helpful practices for students in the construction of their life projects. It was also identified that the close relationships experienced at school facilitate interactions, support and encourage students in their professional decision-making processes, forged from an identity repertoire that focuses mainly on the micro and mesosystem. Two ecological transitions present in the students' speech stood out in the study: completing high school and working. There is a belief in their ability to work as a promoter of life change, leading some to the decision to open a business or look for a formal job, in addition to the desire to continue studying via higher education. In other cases, the basic need for subsistence was what drove the professional decision-making process. Considering that all the students interviewed indicated that they had projects and study or work plans after completing the third year and recognized this closing of the school cycle as a transitional milestone for a new stage of their lives, it is concluded that the school relational context contributed for professional decision making.

Cette thèse a cherché à comprendre, sous l'angle de la Théorie Bioécologique du Développement Humain (TBDH), les conditions de possibilité offertes aux élèves de troisième année de l'école publique pour la construction de perspectives dans la prise de décision professionnelle. Il est entendu que la préparation au domaine professionnel représente une marque psychique et sociale, une transition écologique dans l'accès à la vie adulte. Cette étude a été développée en pleine pandémie de COVID-19 et centrée sur la personne (élève) et le contexte scolaire dans lesquels se développent les multiples relations proximales qui forgent des identifications possibles dans la construction de perspectives futures. Ainsi, nous avons cherché à connaître le milieu scolaire et les éléments présents dans celui-ci concernant la formation des élèves pour la construction de la prise de décision professionnelle ; comprendre comment les processus proximaux vécus par les élèves en milieu scolaire interagissent avec leur répertoire identitaire dans le processus de formation professionnelle ; et d'analyser les interactions scolaires et familiales, du point de vue des élèves, dans leurs processus de développement de l'autonomie de décision professionnelle. La méthode de recherche était qualitative, construite à partir d'une insertion écologique dans l'école. Les participants étaient six élèves de troisième année du secondaire, le directeur, une professeure et un employé. Les critères d'inclusion étaient : être des élèves de troisième année du secondaire, âgés entre 18 et 21 ans, avec une fréquentation scolaire régulière et, pour les autres participants, travailler avec des classes de lycée pendant au moins six mois. Le critère d'exclusion utilisé pour tous était : rencontrer une difficulté cognitive importante à observer dans le rapport initial. Un questionnaire biosociodémographique a été utilisé comme instrument de collecte de données et, comme technique, l'entretien semi-structuré individuel avec chaque participant, en plus des enregistrements du journal de bord de la chercheuse. Les données de collecte ont été organisées et analysées à partir des systèmes TBDH : micro, méso, exo, macro et chronosystème. Les résultats ont mis en évidence une lacune dans le domaine de l'orientation professionnelle dans le système scolaire public, avec l'absence de pratiques utiles aux élèves dans la construction de leurs projets de vie. Il a également été identifié que les relations de proximité vécues à l'école facilitent les interactions, soutiennent et encouragent les élèves dans leurs processus décisionnels professionnels, forgés à partir d'un répertoire identitaire focalisé surtout en le micro et le mésosystème. Deux transitions écologiques présentes dans le discours des élèves se sont démarquées dans l'étude : terminer le secondaire et travailler. Il y a une croyance en leur capacité à travailler comme promoteur de changement de vie, conduisant certains à la décision d'ouvrir une entreprise ou de chercher un emploi formel, en plus du désir de poursuivre leurs études via l'enseignement supérieur. Dans d'autres cas, le besoin fondamental de subsistance était le moteur du processus décisionnel professionnel. Considérant que tous les élèves interrogés ont indiqué qu'ils avaient des projets et des plans d'études ou de travail après la fin de la troisième année et ont reconnu cette fermeture du cycle scolaire comme une étape transitoire vers une nouvelle étape de leur vie, il est conclu que le contexte relationnel scolaire a contribué pour la prise de décision professionnelle.